Vendredi 5 septembre, dès la 1ere semaine de la rentrée, s´est tenue la traditionnelle cérémonie d´ouverture pour « faire établissement » en ac-cueillant les promotions nouvelles (6emes, BTS et une quarantaine d´élèves de 2nde) et en lançant le thème d´année « Laudato Si, j´y vais aussi ».

Pour marquer l´anniversaire des 10 ans de l´encyclique Laudato Si du pape Francois sur l´ écologie intégrale, les établissements jésuites ont été invités à honorer d’une manière ou d’une autre ce thème. La plantation d’un arbre en novembre devrait aussi illustrer ce thème.

La mise en scène de la cérémonie d’ouverture s´est voulue légère et pleine d´humour : Le jardinier, Robert, la pomme de terre, Caro la carotte et Char-lotte le haricot vert ont rivalisé de jeux de mots pour présenter l´encyclique et ses enjeux au Caousou. Nous avons pu entendre aussi un extrait qui est un fil rouge de la pensée du pape François :

Quand on parle d’ « environnement », on désigne en particulier une relation, celle qui existe entre la nature et la société qui l’habite. Cela nous empêche de concevoir la nature comme séparée de nous ou comme un simple cadre de notre vie. Nous sommes inclus en elle, nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle. Les raisons pour lesquelles un endroit est pollué exigent une analyse du fonctionnement de la société, de son économie, de son comportement, de ses manières de comprendre la réalité. Étant donné l’ampleur des changements, il n’est plus possible de trouver une réponse spécifique et indépendante à chaque partie du problème. Il est fonda-mental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature.

J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous (…)

Il y a une grande détérioration de notre maison commune. L’espérance nous invite à reconnaître […] que nous pouvons toujours faire quelque chose pour résoudre les problèmes“.