Témoignages des élèves d’HLP après leur voyage à Paris …

 

Entre visites, promenades, pièces de théâtre et rencontres, notre périple parisien ne fut pas de tout repos. Du radeau de la méduse de Géricault, aux tableaux époustouflants de Van Gogh ou encore à l’exposition  Richter à la fondation Louis Vuitton nous fûmes galvanisés par l’omniprésence de l’art durant ce séjour. Les élèves furent émerveillés par tant de beauté et de diversité dans l’art.

Néanmoins, ce voyage ne se résuma pas à piétiner dans des galeries d’art, puisque nous eûmes la chance incommensurable d’assister à trois représentations théâtrales exceptionnelles le soir, largement au-dessus de nos attentes. Ces pièces très intéressantes mêlaient comique et pathétique, en questionnant nos rapports humains et la sensibilité de chacun.

Nos souliers s’usèrent au rythme des jours qui s’avançaient : nous avons marché presque cent kilomètres ! Mais cela n’était pas une contrainte, car nous avons tous apprécié déambuler dans les rues parisiennes, et admirer la belle architecture haussmannienne. Tout cela, au rythme effréné et parisien de notre professeure de littérature Mme Ringeval, mais aussi en compagnie de notre professeur de philosophie M. Chapoy, dont le burlesque naturel s’est fait ressentir tout au long de ces cinq jours.

A chaque visite, des conférenciers ou nos professeurs nous guidèrent pour réussir à saisir le sens des œuvres. Au mémorial de la Shoah, nos émotions ont été mises à l’épreuve et nous en sommes sortis  assez bouleversés. A Notre-Dame, les grands parents de l’une d’entre nous ont fait percevoir l’immensité de ce monument, chargé d’histoire et de témoignages.

Camille B

 

Dans le cadre de notre voyage en HLP, nous avons eu l’occasion de visiter le Mémorial de la Shoah à Paris. Cette visite m’a profondément marquée. Entrer dans ce lieu chargé d’histoire, de douleur et de mémoire m’a mise face à une réalité que je connaissais, mais que je n’avais jamais ressentie avec autant de force.

Au fil de la visite, les documents, les photographies, les objets personnels et les archives m’ont bouleversée. Ce n’était plus simplement des chiffres ou des faits historiques étudiés en classe : c’étaient des vies, des voix, des familles détruites.

Parmi tous les témoignages, celui de Vyvette m’a particulièrement touchée. Ses mots, son récit, et la force avec laquelle elle a fait face à l’horreur m’ont laissé sans voix surtout que cette femme avait 17 ans lorsqu’elle a été arrêtée ce qui  permet d’encore mieux s’identifier à elle. J’ai ressenti de la tristesse, mais aussi de la colère : comment de telles atrocités ont-elles pu être commises ? Comment des humains ont-ils pu accepter l’inacceptable ?

Cette visite m’a rappelé l’importance de se souvenir, d’apprendre et de transmettre. Pour que cela ne se reproduise jamais, nous devons continuer à écouter ces témoignages, à comprendre l’histoire et à refuser l’indifférence.

Tessa B.

 

Lors de notre voyage scolaire à Paris, j’ai eu la chance de vivre de nombreux moments forts : les musées, les balades dans la ville, les repas entre amis… Mais parmi toutes ces expériences, une ressort, intense et particulièrement remarquable : la pièce Intra Muros.

Je ne m’attendais pas à être autant touchée. Dès les premières minutes, j’ai eu la sensation étrange de me reconnaître dans ce qui se jouait devant moi. Les émotions, les doutes, les blessures intérieures, la quête de sens et de réconciliation… tout semblait résonner profondément en moi. Comme si, à travers les personnages, c’était une partie de moi-même que j’observais.

Ce qui m’a le plus marquée, c’est la manière dont la pièce mélange la fragilité humaine et l’espoir. J’ai ressenti un véritable vertige. Je me suis vue dans cette histoire, dans ces questionnements, dans ces vies enfermées qui cherchent à s’ouvrir.

Quand les lumières se sont rallumées, j’avais la gorge serrée.

Une rencontre avec une œuvre qui m’a touchée plus que je ne l’aurais imaginé, mais aussi une rencontre avec moi-même.

Ce voyage à Paris restera longtemps gravé dans ma mémoire, essentiellement grâce à ce moment suspendu où le théâtre a réussi à me faire ressentir, réfléchir et me reconnaître. Une expérience bouleversante et précieuse.

Marthe P.

 

Il est un moment attendu de l’année de terminale des HLP : le voyage à Paris a dépassé cette année toutes nos attentes. Entre musées, visites et conférences notre programme,  intense, ne nous a laissé que peu de répit mais il nous a permis d’effectuer un rapide tour d’horizon des incontournables de la capitale.

Des surprises de l’art contemporain avec Richter que monsieur Bourillon nous a permis de découvrir et Niki de Saint Phalle en passant par la redécouverte d’éternels classiques de la peinture avec Vinci et Delacroix…Bref chacun a pu s’y retrouver et se laisser toucher ou surprendre par des œuvres inattendues.

Nous avons eu également le privilège de visiter le Sénat avec Monsieur Lévi (sénateur du Tarn et Garonne) et son assistant sans oublier nos excusions à la Sainte Chapelle et Notre Dame, tout juste remise à neuf…

Enfin nous avons profiter de chaque soirée pour nous rendre avec nos camarades d’Arts Plastiques au théâtre.Entre rires et larmes, chaque pièce fut une occasion nouvelle de réfléchir à l’existence humaine et à la complexité de nos émotions.

Bref , les yeux remplis de beauté et la tête de souvenirs nous sommes rentrés fatigués mais unanimes : Paris est éternelle, Paris ne lassera jamais … »

Apolline B.